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L’apiculture : ce métier si rare et si méconnu

Les abeilles sont depuis peu rentrées dans la longue liste des animaux en voie de disparition. Il en existe aujourd’hui près de 20 000 différentes espèces dans le monde. L’insecte est bien connu aussi bien à cause de ses piqures tant redoutées que par un produit aux vertus multiples qu’on obtient grâce à lui : le miel. Mais on connait moins l’apiculteur.
L’apiculture consiste en la domestication et l’élevage des abeilles dans le but d’obtenir certains produits comme le miel, la cire, la gelée royale, et la propolis ainsi que la pollinisation, un service très important en matière végétale. Même si l’apiculteur n’est pas méprisé, son métier n’est pas dans le top des métiers qui suscitent engouement. Et pourtant. Dans les lignes à suivre, allons à la découverte de cette activité courageuse et passionnante.

La pratique du métier

La récolte et la consommation de miel doivent être distinguées de l’apiculture qui est une branche de l’agriculture qui consiste en l’élevage d’abeilles à miel pour exploiter les produits de la ruche. Autrefois, la récolte du miel nécessitait de chasser les abeilles et de détruire la ruche par le pressage des rayons. Mais aujourd’hui, la domestication des abeilles et la conception de ruches modernes permettent de récolter du miel sans détruire la colonie. Une méthode qui, même si elle n’exclut pas de déranger l’animal est plus ‘’pacifique’’ et assure la préservation de l’espèce.
Aussi, des méthodes modernes comme l’extraction par force centrifuge, l’insémination artificielle ou l’étude du trajet d’abeilles équipées de micro réflecteurs radar permettent de maintenir la ruche et les colonies d’abeilles en parfait état. L’apiculture peut être pratiquée sous plusieurs formes à savoir : l’apiculture pastorale qui consiste à déplacer les ruches de site en site, au gré des saisons et des floraisons ; l’apiculture urbaine qui est apparue dans les années 2000 et l’essaimage qui permet de multiplier le nombre des colonies. Il faut noter que cette dernière forme d’apiculture est la plus pratiquée par les apiculteurs.

En quoi consiste l’essaimage ?

Il y a essaimage, quand la reine et une partie des abeilles quittent la ruche pour former une nouvelle colonie. Il peut être naturel ou artificiel. Tout apiculteur pratique dans son rucher une forme de sélection. Lors de l’essaimage artificiel, il choisit comme souche, ses colonies les plus fortes. Pour pratiquer une sélection plus rigoureuse, il doit pouvoir disposer d’un grand nombre de colonies. Certains apiculteurs se sont donc spécialisés dans la production de reines sélectionnées.
Il existe plusieurs espèces d’abeilles dans la nature. L’apiculteur saisit donc une race d’abeilles parmi celles qui sont domesticables puisque toutes les espèces ne le sont pas. Les races d’abeilles domestiquées sont principalement apis mellifera, apis cerana et meliponini, une tribu sans dard qu’on rencontre dans les régions
tropicales. La population des colonies varie suivant les saisons. Elle est plus importante pendant les périodes où les ressources sont abondantes, de 30000 à 70000 individus d’abeilles afin de faire le plus de récolte possible. L’apiculture diffère alors selon les variétés d’abeilles, le climat et le niveau de développement économique.

Comment entretien-t-on les abeilles pour une bonne production ?

En tant qu’insecte, les abeilles sont vulnérables à l’eau et au froid mais aussi au vent, à la lumière directe du soleil et au feu. L’apiculteur doit procurer au rucher un abri, des soins et veiller sur son environnement. Il existe différents types de ruches, telles que les ruches naturelles, traditionnelles, horizontales ou verticales mais l’apiculture est essentiellement pratiquée avec des ruches modernes, ne nécessitant pas la destruction de la colonie. Pour survivre et se reproduire, une colonie d’abeilles a besoin de ressources qui lui proviennent essentiellement de la flore environnante (nectar de fleurs, pollen, propolis).
La production du miel ; une marge de manœuvre exceptionnelle Pour produire du miel les abeilles se livrent à un travail minutieux, très remarquable.
En moyenne, chaque abeille transporte dans son jabot 0,025 gramme de nectar de fleur (matière première pour la fabrication du miel). Un gramme de nectar nécessite que les abeilles visitent 8000 fleurs. Un kilogramme de miel correspond ainsi à 5,6 millions de fleurs visitées et 40000 kilomètre de parcours. Pendant une bonne année,une ruche très forte peut produire près de 100 kilogramme de miel.

Comment se fait l’extraction du miel ?

L’extraction peut se faire par écoulement. Les cadres couchés et le miel s’écoulant naturellement. Cette technique est souvent utilisée par les amateurs, mais elle prend énormément de temps. Les apiculteurs les mieux équipés utilisent plutôt un extracteur centrifuge. La qualité et le temps d’extraction sont nettement avantageux.Après l’extraction, le stockage du miel se fait très souvent dans des fûts, des bidons ou des pots.

Quels sont les avantages de l’apiculture ?

Pendant longtemps, l’agriculture a reconnu la valeur de la pollinisation par les abeilles. Sans l’aide des abeilles, de nombreuses cultures commerciales subiraient de graves conséquences. Les agriculteurs témoignent des améliorations spectaculaires dans les rendements de leurs jardins: de plus en plus grands fruits, de fleurs et de légumes. La survie des plantes dépend de la pollinisation. Soixante pour cent des fruits et légumes sur lesquels on se nourrit, ont besoin de miel de pollinisation par les abeilles. Pendant des siècles, le miel, pollen, gelée royale et la propolis ont été considéré comme des remèdes sains. Le miel et la propolis possèdent des qualités
antibactériennes importantes. La gelée royale est riche en vitamines B et est largement utilisée comme un stimulant alimentaire et de la fertilité. Le pollen est riche en protéines et peut être utilisé comme un remède homéopathique pour les allergies aux pollens saisonniers.

Cet article a aussi paru dans la version physique de votre magazine

A propos de l'auteur

Sabine BIRGH

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