Le président International de l’Union de la Presse Francophone (UPF) est arrivé à Lomé depuis 3 jours pour mener des démarches de conciliation en vue de la libération de Loïc Lawson, Directeur de publication du journal « Flambeau des Démocrates » et de Anani Sossou. Dans un point de presse ce mercredi 22 Novembre, il a fait connaitre les démarches qu’il a mené durant son séjour.
Depuis le 15 novembre, les journalistes cités plus haut sont sous mandat de dépôt, suite à une série de publications d’informations qui ne se sont pas faites dans les règles de l’art. Ces dernières faisaient état du vol d’une somme de 400 millions dans l’une des résidences du ministre de l’Urbanisme de l’Habitat et de la Réforme Foncière, Kodjo ADEDZE à Kovié. Même si selon diverses sources, l’intéressé avait effectivement été victime d’un cambriolage, le montant évoqué par les 2 journalistes a été largement surestimé. Il faut dire que malgré la légèreté ayant marqué le traitement de l’information, les deux confrères auraient pu se prévaloir de leur statut de journalistes si ces informations non avérées, n’avaient pas été publiées sur les réseaux sociaux. En effet, le code de la presse togolaise exclut de son champ d’application, les diffusions d’information faites sur les réseaux sociaux.
Dans un tel contexte, l’amende honorable se révèle être là meilleure option pour une sortie de crise avec en perspective, la libération des deux fautifs.
C’est visiblement dans cet esprit que s’inscrit la démarche de l’Union de la Presse Francophone.
A l’issue de ses trois jours de mission, son président, Madiambal DIAGNE, affirme avoir rencontré toutes les parties concernées et rassure sur l’engagement et la bonne volonté en l’occurrence du ministre Kodjo ADEDZE.
Le président de l’UPF a notamment échangé avec Madame le ministre de la Communication, le président de la HAAC, le ministre de la Justice, le ministre de l’Urbanisme qui est le plaignant et aussi avec les Avocats concernés. « Nous avons eues des discussions très franches, très cordiales et très ouvertes. Ce que j’en retiens, c’est que de part et d’autre, il y a une volonté de dépassement, une volonté d’apaisement qu’il faut encourager et conforter » a-t-il affirmé.
En s’inscrivant dans une posture de mea culpa pour le compte des journalistes, les organisations de presse contribuent à la conciliation et à la pacification du contexte.
Le président International de l’UPF a également confié à la presse, qu’il a eu l’occasion de discuter également avec les deux journalistes. « Loïc Lawson et Anani Sossou sont en bonne santé et gardent le moral. Ils font l’objet d’un traitement convenable même si la prison n’est jamais gaie ».
Notons que l’UPF Internationale est l’une des organisations faîtières des plus anciennes et aussi importantes du milieu des médias internationaux depuis plus de 70 ans.
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