Ce mois de décembre n’aurait pas mieux commencé. L’annonce de la libération de Loïc Lawson et Anani Sossou est largement saluée, tant leur incarcération avait fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours.
En effet, les deux susnommés faisaient depuis deux semaines, les frais de leurs publications diffamatoires à l’encontre du Ministre ADEDZE Kodjo. L’homme politique s’en était en effet référé à la justice pour s’assurer de la manifestation de la vérité par rapport aux graves allégations portées par les deux journalistes contre sa personne. Leur audition a révélé qu’il ne s’agissait visiblement que d’affirmations gratuites.
Tout porte à croire que cette libération a été possible grâce à une médiation de la Commission Nationale des Droits de L’homme et à la volonté manifeste du plaignant qui s’est montré disposé à passer une éponge de miséricorde sur cette bévue. Selon les hypothèses avancées ci et là, de leurs côtés, les deux confrères auraient reconnus l’indélicatesse de leurs actes.
C’est donc un ouf de soulagement dans les rangs des journalistes même si leurs confrères restent sous contrôle judiciaire.
L’affaire des ‘’400 millions imaginaires », sortie de nulle part par Loïc Lawson et Anani Sossou, n’est finalement pas parvenu à écarter le plaignant des vertus que l’on lui reconnaît jusque-là. En acceptant malgré tout cette libération, le ministre confirme sa grandeur et sa hauteur d’esprit. Il faut reconnaître qu’il n’a jamais été facile de pardonner.
Pour rappel selon les textes en vigueur, « tout journaliste qui a eu recours aux réseaux sociaux comme moyens de communication pour commettre de telles infractions (ndlr: la diffamation en l’occurrence) est en revanche puni conformément aux dispositions de droit commun ».
Avant d’espérer un attendrissement salutaire de la loi, les remparts naturels qui s’imposent à chacun, est d’abord la responsabilité avant la diffusion de toute information. Spécifiquement pour les journalistes, s’ajoute l’éthique, cette valeur qui semble-t-il se fait de plus en plus rare.
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