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Actualité

Abass Kaboua veut se battre aux cotés des paysans

Le parti Mouvement Républicains des Centristes (MRC) déplore la fermeture des portes se l’Office des Produits Agricoles du Togo (OPAT). Face à la presse, ce mercredi, 08 mai, son président national, Frederick Abass Kabouan’a pas manqué d’exprimer son indignation face la gestion des nouvelles filières créées en remplacement de l’OPAT.

Dans sa déclaration liminaire, le MRC a fait savoir que l’OPAT, dirigé à l’époque par Joseph Ogama BAGNA prélevait 10 Franc/kg sur le café et le cacao auprès des acheteurs pour la construction et l’entretien des pistes rurales connues sous le nom de « route de café-cacao ». Mais après quelques années, alors que cette société réalisait un bénéfice de plus 4 milliards de FCFA, l’Etat la déclare en faillite et fermes ses portes.

Contrairement à l’OPAT, les responsables de ces nouvelles filières que le MRC qualifie de « bidon » prélèvent au lieu de 10 Franc/Kg, 60 Franc.

Paradoxalement, poursuit le MRC, les responsables de ces filières qui font souvent valoir leurs relations avec le sommet de l’Etat, n’ont jamais fait sortir un rond, ne serait-ce qu’une brouette de latérite pour arranger une piste rurale, ni acheter un kg d’engrais pour les producteurs.

« Il faut que le Président de la République prenne des responsabilités pour mettre fin à ces genres de choses. Nous, nous voulons les routes pour les paysans. Et ça dans les brefs délais parce que c’est la partie qui nourrit pratiquement tout le Togo. On ne peut pas marginaliser cette zone-là », a lancé l’honorable Abbas Kaboua.

En effet, ces nouveaux prélèvements de 60 Franc/kg, au lieu de servir à l’entretien des pistes sont destinés « à payer les organisations internationales en charges de la filière café cacao. Le MRC s’indigne contre cette façon « peu orthodoxe » de gérer le pays et demande instamment au gouvernement de faire diligence pour mette fin à toutes ses filières, en commettant un audit afin d’arrêter « cette pagaille organisée ».

Le parti qui se dit « élu des paysans », estime cependant que si rien n’est fait, le Programme National Développement (PND) qui tient à cœur au Chef de l’Etat n’aura aucune chance de réussite.

Christelle Agnindom

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