La camptocormie : Qu’est-ce que c’est ? Comment la soigner ?

Encore appelée la maladie du dos courbé, la camptocormie désigne un trouble de la posture qui vous empêche de maintenir votre buste droit quand vous vous tenez debout ou assis. Scientifiquement, la camptocormie est la conséquence d’un déficit des muscles extenseurs de la colonne vertébrale. Comment donc soigner cette maladie du dos courbé ?

La camptocormie est une maladie qui touche le plus souvent des personnes qui ont en moyenne 70 ans. En réalité, elle ne constitue pas une maladie mais plutôt un symptôme. Elle est due à de nombreuses affections neuromusculaires ou pathologies  neurodégénératives. Rappelons que ce trouble n’apparaît seulement que lorsque  la personne atteinte est en position debout ou assis. Il disparaît aussitôt quand l’individu est allongé. Le traitement de la camptocormie reste limité. Mais voici toutefois quelques conseils à suivre pour la soigner.

• Le traitement de la camptocormie est spécifique quand elle est due à une maladie curable. Cependant, il est rare de trouver une cause curable à cette maladie du dos. Les soins apportés au souffrant de la camptocormie constituent alors en l’appareillage, la rééducation et la gestion de la douleur.
• La Kinésithérapie est un moyen principal pour redresser le tronc de la personne atteinte. L’utilisation d’un bâton de marche nordique et le port d’un corset sont également conseillés. Cela permettra au concerné de maintenir sa mobilité et de ralentir la dégradation de ses muscles.
• Il existe également une solution, mais exceptionnelle pour soigner la camptocormie, surtout chez les personnes âgées et fragiles. Il s’agit de la chirurgie. Cela consistera en une fixation thora-colombaire pour redresser la colonne vertébrale.
• La personne atteinte doit également pratiquer très souvent, des exercices de renforcement et de souplesse.

Comme soulevé plus haut, le traitement de la maladie du dos courbé est limité ; Surtout que cette dernière touche beaucoup plus les personnes âgées et fragiles. Le mieux serait de l’éviter dès le bas âge en faisant attention à la posture que nous adoptons quotidiennement.

Kezia APEDO