La conférence inaugurale pour la rentrée académique du CoDiRel (Comparatisme, Dynamique Interculturelle et Recherche en Littérature) a eu lieu ce vendredi 30 avril 2021 au Village du Bénin à Lomé. Placée sous le thème « Le discours du genre et les raisons du vivre-ensemble dans la littérature togolaise : une lecture sélective des écrivaines togolaises », elle a vu la participation de plusieurs enseignants et étudiants de la FLLA (Faculté des Lettres Langues et Art) de l’Université de Lomé.
Après les mots de bienvenue de M. Kangni ALEM, directeur du CoDiRel, le modérateur M. MOLLEY a dressé une brève biographie du conférencier du jour.
Prenant la parole, le conférencier Professeur Atafeî Pewissi a tenu à remercier le directeur du CoDiRel l’opportunité.
Dans son développement, le conférencier s’est basé sur 2 œuvres d’écrivaines togolaises. Il s’agit de « Le regard de la source » de Kouméalo Anaté et « Le secret » de Atcha Thérèse.
Le chercheur déclare avoir eu des difficultés avant de trouver des œuvres des écrivaines togolaises. Pour lui, « Le togolais a plus de difficultés à trouver les œuvres écrites par les togolais que les œuvres écrites par les français ou même les non francophones. »
Son travail, basé essentiellement sur ces deux œuvres précitées, lui a permit de révéler plusieurs points dont la nuance entre le vivre ensemble et le vivre-ensemble.
Selon l’universitaire, le vivre ensemble indique la présence de plusieurs éléments, cultures, personnes qui ne s’entremêlent pas. Ils donnent l’impression d’être ensemble mais ne le sont pas. Alors que le vivre-ensemble avec un trait d’union indique le contraire. Malgré la présence de divers éléments venus de divers horizons, il y la présence d’un prix à payer : le trait d’union. Ce dernier est un effort constant que chaque humain déploie afin de vivre ensemble.
Le chercheur préconise également que l’étude des textes aille au-delà des simples mots. Il faut donner du sens aux verbes aux temps auxquels ils sont conjugués et aux différentes tournures.
Il rappela pour conclure que le vivre ensemble signifie valoriser l’aspect humanité. Se rendre à l’évidence que l’autre est aussi important que soi.
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