100 millions de travailleurs pauvres de plus dans le monde dû au Covid.

Cela fait 17 mois que la pandémie de Covid-19 fait ravage. Selon l’ONU, elle a plongé plus de 100 millions de travailleurs dans la pauvreté. La raison est la chute des heures de travail et l’évaporation de bons emplois.

C’est le mercredi 2 juin 2021 que l’Organisation des Nations Unies a publié l’information. Selon cette dernière, en 2020, se sont 8,8% de toutes les heures travaillées qui se sont évaporées par rapport au dernier trimestre de 2019, soit l’équivalent de 255 millions d’emplois à temps plein.

En effet, la pandémie de Coronavirus a occasionné un ralentissement de l’activité économique. Il est loin d’être fini. Selon un rapport de l’OIT Organisation Internationale du Travail, l’emploi ne devant retrouver son niveau d’avant la pandémie qu’en 2023. A la fin de 2021, le monde comptera encore 75 millions d’emplois de moins que si la pandémie, qui a démarré en Chine, n’avait pas eu lieu.

L’année dernière, 8,8% des heures travaillées se sont évaporées au dernier trimestre de 2019 soit l’équivalent de 255 millions d’emplois à temps plein.

Moins d’emplois et d’heures travaillées se traduisent mécaniquement par plus de pauvreté. Par rapport à 2019, 108 millions de travailleurs sont tombés dans les catégories pauvres ou très pauvres, ce qui veut dire que les foyers qui dépendent d’eux doivent vivre avec moins de 3,2 dollars par jour.

« Sans un effort délibéré d’accélérer la création d’emplois décents, et de soutenir les membres les plus vulnérables de la société et la reprise dans les secteurs économiques les plus touchés, les effets de la pandémie pourraient se faire sentir pendant des années sous la forme de pertes de potentiel humain et économique et de plus de pauvreté et d’inégalité », a prédit Guy Ryder , patron de l’OIT.

La crise sanitaire a effacé 5 ans de progrès. Les deux milliards de personnes travaillant dans le secteur informel n’ont pas connu de beaux jours. Par exemple, les femmes ont dû quitter le marché du travail en masse même dans les pays riches pour s’occuper des enfants privés d’école.