Les professionnels s’accordent généralement sur le fait qu’un recrutement doit faire l’objet d’un processus méticuleux et sans faille. Autrement, des répercussions négatives pourraient être enregistrées au niveau de l’entreprise, en matière de production et d’atteinte des objectifs. Parmi les méthodes de recrutement se trouve la recommandation, qui semble être tout l’opposé d’un recrutement effectué dans les règles de l’art. Mais la recommandation est-elle une action recommandable?
Qu’est-ce que la recommandation dans un processus de recrutement ?
Mieux connue sous la dénomination de » cooptation », la recommandation consiste pour une entreprise, à compter sur s contacts et ses salariés, pour un recrutement. Les personnes consultées peut être donc salariées de l’entreprise ou non. Sur la base des profils demandés, elles auront donc à proposer des personnes qu’elles jugent capables de tenir le poste. Cette méthode de recrutement met donc en avant trois personnes que sont :
– Le responsable du recrutement: Il peut s’agir du gestionnaire des ressources humaines, d’un chef de département ou du premier responsable de l’entreprise.
– Le coopteur, qui n’est rien d’autre que le salarié ;
– Le coopté, qui vient répondre à un besoin de recrutement.
Rapide, économique et sûre
Le premier avantage de la recommandation réside dans la réduction des coûts de recrutement. Elle permet à l’entreprise de gagner du temps et de l’argent. En un laps de temps, elle arrive à trouver le candidat parfait pour le poste à pourvoir.
Aussi, elle pourrait avoir la chance de tomber sur des candidats qui ont des valeurs très proches de celles qu’elle défend. Ces derniers vont très rapidement s’intégrer, surtout qu’ils sont venus par le biais de quelqu’un qui connaît déjà bien les rouages de la société. Sans manquer de mentionner qu’elle permet enfin d’atteindre des candidatures que l’on n’aurait pas pu avoir sans intervention extérieure.
Pas de risque zéro
Il peut advenir que le coopteur se trompe sur le profil qu’il recommande à son entreprise. Une telle erreur desservira à coup sûr les deux parties : d’une part, le salarié qui sera accusé d’avoir apporté sa caution à une personne non qualifiée. Et de l’autre part le recruteur qui s’en voudra d’être passé par une telle méthode. De plus, la recommandation peut parfois nuire à la diversité des profils. Le candidat recruté ressemble souvent au coopteur : ce phénomène est appelé » clonage ».
Attention à l’amalgame
Coopter ou recommander quelqu’un, c’est prendre sur soi de l’intégrer dans une entreprise en raison de ses compétences dans un domaine bien précis. Tandis que le pistonner, c’est l’intégrer juste en tant que connaissance, en usant de son influence ou de sa position. Mais à force de recommander des personnes incompétentes, on devient soi-même peu recommandable.
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