Selon les informations véhiculées par plusieurs organes, le SYNPHOT et ses membres se mettraient à l’écart de la célébration de la 133 ème édition de la fête des travailleurs. Contacté par la rédaction du magazine « Au Boulot ! », son secrétaire général a donné des éclaircissements sur son courrier adressé aux membres le 19 avril dernier.
Le SYNPHOT et ses membres vont bel et bien s’associer à la célébration marquant la fête des travailleurs ce mercredi, 1er mai 2019, mais dans le recueillement. Ainsi dit, ils ne prendront pas part aux réjouissances parce qu’ils « estiment qu’ils n’ont pas eu gain de cause de toutes leurs revendications pour fêter ».
D’après le Dr Gilbert TSOLENYANU, le SYNPHOT par respect répondra à tout appel officiel pour l’occasion mais se réservera le privilège des « réjouissances ». C’est en effet le moyen « adéquat » pour ladite organisation d’exprimer son mécontentement envers le gouvernement qui peine à trouver des solutions aux problèmes qui minent le secteur sanitaire.
Selon la note du 19 avril, le SYNPHOT dit avoir fait confiance aux autorités gouvernementales dans leurs approches d’apporter progressivement des solutions aux problèmes sociaux par un dialogue fécond, depuis le 08 avril 2015.
« Bien que de nombreuses rencontres entre partenaires sociaux aient eu lieu, celles-ci n’ont malheureusement jamais abouti à des mesures concrètes », précise le texte. D’où la tenue d’une série de mouvements de sit-in et de grèves ayant conduit à la mise en place d’un groupe de travail devant réfléchir et proposer au plus tard fin avril 2018 des solutions aux problèmes qui minent le secteur de la santé.
Ces manifestions ont donc abouti à la mise en place d’un groupe de travail dont les travaux étaient prévus pour un mois. Mais un an après, la table de discussions devant aboutir à un accord parties n’ait été ouverte malgré la remise du rapport du groupe de travail au Premier ministre le 21 février 2019, s’indigne le Dr Gilbert TSOLENYANU.
Cette situation, prévient les premiers responsables du SYNPHOT, entame sérieusement la confiance et la patience de notre base et risque de compromettre le climat d’accalmie qu’a connu le secteur de la santé jusqu’ici.
Ils exhortent donc le gouvernement à achever les discussions entamées depuis le 11 mai 2018 avec les centrales syndicales dans le cadre du dialogue social et à ouvrir la table de discussions devant aboutir à un accord parti afin de consolider l’accalmie observée depuis la mise sur place du groupe de travail.
La rédaction
