Dans une tribune publiée le 7 janvier 2021 dans « Jeune Afrique », le député LREM de Seine-Saint-Denis Patrice ANATO plaide pour une augmentation des investissements français au Benin. Plusieurs raisons sou tendent cet « encensement ».
De la ténacité du pays face à l’asphyxie économique engendrée par la fermeture de la frontière avec le Nigeria à la gestion de la pandémie de coronavirus en passant par les nombreuses réformes entreprises dans le cadre de la stratégie nationale de développement ’’Bénin révélé’’, le parlementaire semble visiblement être séduit par le nouveau visage que présente le pays de Patrice Talon.
Presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest sont restés solides durant la crise de Covid-19. Cela est dû en partie aux politiques stratégiques de développement entreprises par les dirigeants. En dehors du Sénégal et de la Côte d’Ivoire qui absorbent la grande partie des échanges commerciaux entre la France et les pays de l’Uemoa, des Etats font des efforts considérables. Le Benin connait une évolution remarquable.
Selon le Fonds Monétaire International (FMI), le Benin a eu le plus fort taux de croissance de la zone Uemoa en 2020. Depuis 2018, la stratégie nationale de développement « Bénin révélé » a permis de faire des réformes importantes. Ces réformes ont placé le secteur privé et son épanouissement au centre de leurs préoccupations pour un changement formel de l’économie. Nonobstant la fermeture de la frontière avec le Nigéria, le pays s’en sort bien.
Le pays est également classé premier en matière de transparence budgétaire par le FMI et l’Union Européenne. Pour couronner le tout, il figure parmi les quatre économies africaines les plus dynamiques.
Pour arriver à cette étape, les formalités administratives ont été amoindries. Les délais du permis de construire, certificat de conformité et d’habitabilité ont été réduit sans oublier la digitalisation du processus de transfert de propriété.
Le Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement ( CNUCED ) a reconnu le Benin aujourd’hui comme le pays le plus rapide en matière de création d’entreprise. Ajouté à cela la facilitation du payement des impôts, la suppression de plusieurs impôts pour les Micros et petites entreprises et la numérisation de plusieurs documents fiscaux selon la loi de finances 2020.
Admirant toutes ces avancées, le député français, co-président du groupe d’étude Diplomatie économique avec l’Afrique pense que la France a sa carte à jouer. « Principal investisseur étranger du pays, la France doit accentuer son soutien à ce partenaire économique à l’attractivité croissante. » soutient-il.
Jules Adanlete
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