Les accidents vasculaires cérébraux représentent la troisième cause de mortalité et la première cause d’incapacité motrice en Afrique subsaharienne. Depuis longtemps considérée comme une maladie qui ne touche seulement aux seniors, l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC), est désormais récurrent chez les adultes de moins de 50 ans.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’AVC résulte de l’interruption de la circulation sanguine dans le cerveau, autrement dit, c’est quand un vaisseau sanguin éclate ou est bloqué par un caillot. Cela entraine le manque d’oxygène et de nutriments pour les vaisseaux et endommage les tissus cérébraux, provoquant ainsi la mort si l’AVC est très grave. A en croire l’OMS, le nombre de décès chez les adultes jeunes de 15 à 45 ans est relativement élevé dans les pays en voie de développement, plus de 30% contre 20% dans les pays riches. Ainsi sur les 3976 patients hospitalisés au CHU Campus de Lomé, 1309 présentaient un AVC (32,9%). Parmi eux, 141 étaient âgés de 15 à 45 ans soit, 10,8% des AVC.
Comment se manifeste concrètement l’AVC ?
D’une manière générale cet accident se manifeste par une perte soudaine et rapide d’une ou plusieurs fonctions cérébrales. La médecine distingue deux types d’AVC, l’un étant ischémique et l’autre hémorragique, le plus grave et moins fréquent dans le monde.
Qu’est-ce qui expliquent ces accidents vasculaires et cérébraux ?
AVC ischémique sont des infarctus cérébraux qui surviennent lorsqu’un callot de sang se forme sur un vaisseau sanguin cérébral, et empêchant la circulation du sang qui contient forcement de l’oxygène, l’élément essentiel de la vie. Mais quand ce caillot se résorbe d’un instant à l’autre, on parle alors d’AVC ischémique transitoire.
Par contre, comme son nom l’indique, l’AVC hémorragique, c’est un saignement qui survient lorsqu’un vaisseau sanguin se rompt. Cela se produit généralement à la suite d’une rupture d’anévrisme qui est une dilatation pathologique de la membrane d’une artère ou d’un vaisseau formant une hernie remplie de sang, soit d’une hypertension artérielle qui peut faire éclater un vaisseau, soit d’un problème de coagulation au niveau du cerveau.
Les symptômes de l’AVC
Les signes pathologiques des AVC qui permettent de poser un diagnostic sont entre autres la confusion mentale, la difficulté à s’exprimer ou à comprendre, la baisse de la vision unilatérale ou double, la difficulté à marcher, la perte de l’équilibre ou de la coordination, des céphalées sévères inhabituelles, l’évanouissement ou l’inconscience etc. Mais selon l’OMS, le symptôme le plus récurrent est une faiblesse subite ou une perte de la sensibilité de la face ou d’un membre, la plupart du temps d’un seul côté du corps.
Que se passe-t-il après une attaque cérébrale ?
L’AVC laisse toujours des séquelles sur ses victimes. Cette maladie affecte l’endroit ou la partie du cerveau où s’est produit cet accident. Les accidents vasculaires et cérébraux infligent aux victimes des handicaps majeurs. Il touche les fonctions motrices, de communication et d’émotions. A titre d’exemple nous pouvons citer l’aphasie, l’hémiplégie.
Comment prévenir un AVC
Il est important de prendre certaines mesures pour éviter à tout prix l’AVC. Voici quelques attitudes à adopter :
- Ne pas fumer,
- Eviter les excès d’alcool,
- Faire des activités physiques,
- Surveiller son poids,
- Contrôler son alimentation,
- Apprendre à gérer le stress,
- Changer des méthodes contraceptives si c’est nécessaire,
- Consulter son médecin en cas de symptôme,
- Surveiller régulièrement sa tension artérielle etc.
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