Dans un monde où le marché du travail est en perpétuelle évolution, le salariat est de plus en plus considéré comme un modèle trop rigide qui empêcherait les collaborateurs d’exprimer tous leurs potentiels. C’est dans ce contexte que l’entrepreneuriat apparait comme la voie de l’émancipation, une voie qui, en revanche n’est pas de tout repos.
Entreprendre revient à mener une activité dont on est soi-même l’initiateur, comme le montre son sens étymologique. Le dictionnaire indique des synonymes comme commencer, tenter, s’engager au verbe entreprendre. Trois verbes d’action qui précisent parfaitement le sens véhiculé par ce terme.
Au-delà de tout cela, l’entrepreneuriat se définit comme la faculté de créer de la valeur ajoutée à partir de ressources limitées, les exploiter afin de pouvoir répondre à une demande exprimée par les consommateurs.
D’ABORD QUI PEUT ENTREPRENDRE ?
L’idée de devenir entrepreneur est souvent comme un rêve, un objectif ultime pour certains. Quelle idée séduisante en effet que de vivre d’une activité que l’on a soi-même créée ! Mais entreprendre est un métier à part entière qui exige des qualités et compétences professionnelles bien définies.
– La créativité : L’entrepreneur doit être capable d’innover en permanence afin de promouvoir l’activité de son entreprise et rester compétitif face à la concurrence
– La rigueur : il doit également être rigoureux pouvoir organiser et gérer son équipe
– L’humilité : il doit avoir le recul nécessaire et être capable de se mettre en question
– Confiance en soi : Etant le garant de l’image de l’entreprise, il doit afficher une assurance et être le premier à croire au succès de son entreprise
– Le Leadership : il doit être un bon leader, avoir une force de persuasion et afin de pouvoir faire adhérer son entourage à ses idées.
MAINTENANT DANS QUOI EXACTEMENT FAUT-IL ENTREPRENDRE ?
Bien choisir son domaine permet à un entrepreneur de maximiser ses chances de réussir.
Et voici quelques secteurs porteurs qui pourraient vous intéresser. La liste n’est pas exhaustive et est certainement plus dynamique qu’on pourrait le croire.
- LE SECTEUR DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
Ce secteur affiche un très fort taux de croissance au Moyen- Orient et surtout en Afrique. Les grands groupes internationaux l’ont compris assez vite en venant s’y installer et en investissant des moyens colossaux pour le développement des télécoms :
– Le Mobile Banking : appelé aussi le m- Banking le mobile Banking regroupe toutes les techniques permettant de réaliser des opérations bancaires à partir du support d’un téléphone mobile (consultations, gestion, paiements, etc.).
– Commerce électronique : La plupart des grandes enseignes de commerce électroniques qui ont tenté l’aventure togolaise n’ont pas pu ou su faire long feu! Toutefois, ces dernières années, certaines enseignes réussissent à émerger du lot, mettant à profit notamment l’essor des réseaux sociaux.
– Electronique et matériel informatique
– Presse en ligne
– Services de télécommunications et téléphonie - LE SECTEUR AGRO- ALIMENTAIRE
C’est un secteur qui reste encore largement inexploré dans certains pays. Le potentiel de ce secteur est largement plus grand que la production actuelle et les besoins alimentaires des populations. Tant que les hommes vivront, ce n’est pas l’appétit qui leur manquera. Ils mangeront toujours et beaucoup même !
– Transformation des produits : Les entreprises d’agro-industrie du Togo permettent la transformation des matières premières issues de l’agriculture nous pouvons citer entre autre UNIFOOD SARL, NIOTO, BIOFOOD sans oublier la société CHAMPISO spécialisée dans la transformation des champignons en boissons et CHOCOTOGO spécialisée dans la transformation du cacao Togolais en chocolat.
– Commercialisation des produits : nous avons par exemple Tartrans qui s’occupe de la formation en transformation et conservations des produits vivriers.
– Maraichage : c’est le cas de Tar Agro qui est spécialisé dans la production et commercialisation des produits maraichers bio et la commercialisation des pépinières des plantes pérennes.
– Riziculture : Sur le plan agricole et en particulier dans le domaine de la riziculture, le Togo possède tous les atouts pour devenir un grand pays producteur de riz. Le Togo regorge des millions d’hectares de terre rizicole à exploiter : Kovié dans la préfecture de Zio, est un exemple avec le fleuve Zio qui traverse cette localité. La population y vit d’ailleurs essentiellement de la culture du riz. Et elle est reconnue par une espèce de riz produite communément appelé « Kovié Monlou » (riz de Kovié). - LE SECTEUR BANCAIRE
Ce secteur très dynamique cherche encore des entreprises innovantes et créatrices de valeur inclusive :
– Microcrédit : En effet les crédits bancaires classiques sont à tord ou à raison inappropriés pour certaines catégories de personnes.
– Logiciels bancaires: Ils jouent un très grand rôle dans le processus de développement économique d’un pays.
– Mobile Banking: Imaginez juste que dans les pays du Sud, plus de 2 milliards de personnes ont des téléphones alors qu’il n’ont pas de comptes bancaires!
LE SECTEUR DES ENERGIES NOUVELLES
– Energie solaire: Dans les dix prochaines années, une bonne partie de la production d’électricité proviendra des énergies renouvelables. Hydroélectricité, Biocarburants, faites votre choix. - LE SECTEUR DU TOURISME
Comme le rappelle l’Organisation mondiale du tourisme, cette activité satisfait « aux besoins présents des touristes et des régions hôtes, tout en protégeant et en mettant en valeur les opportunités pour le futur ». On parlera du tourisme culturel et du tourisme d’affaires.
Si l’entrepreneuriat présente des avantages, il a aussi bien ses inconvénients. Etre le maître de son emploi du temps, la perspective de gagner plus d’argent, se lancer un défi et avoir toutes les cartes en main pour réussir constituent des avantages pour l’entrepreneuriat. Mais attention, prendre le risque d’investir dans une activité dont on ne maîtrise pas forcément tous les tenants et les aboutissants, être parfois le seul à payer les pots cassés, échouer sont autant de mésaventures auxquels l’entrepreneur est exposé. Dans tous les cas, ce n’est pas parce qu’il a échoué aujourd’hui que la réussite n’est plus possible. La force d’un entrepreneur est de garder intacte la passion qui l’anime et de savoir se relever.
Pour gagner gros, il faut prendre de gros risque dit-on.
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