Le dimanche 4 Août dernier a connu l’apothéose de la fête traditionnelle Ewé, GBAGBA. Cette manifestation célébrée chaque année dans le canton d’Agou, situé à une centaine de kilomètre au nord-ouest de Lomé revêt une signification particulière.
Après le travail, le repos Le repos annuel est une prescription sacro-sainte dans la législation sociale. Cette exigence se concrétise très souvent par [et_bloom_locked optin_id= »optin_1″] les congés concédés aux travailleurs. Durant cette période, les bénéficiaires se donnent à cœur à des voyages, moments de fêtes et de distractions, etc. Cependant, il est très rare voire impossible de parler de congés ou d’un repos d’une durée plus ou moins longue chez certaines catégories de travailleurs parmi lesquels, les cultivateurs. Même si son origine remonte à trois siècles, la nécessité du repos périodique était au centre de l’initiative de cette fête par les ancêtres Ewé.
Ainsi, la fête traditionnelle » GBAGBA » repose fondamentalement sur l’idée de rendre grâce à la Terre nourricière et aux dieux protecteurs ancestraux et de marquer la fin d’un cycle agricole. A cet effet, elle constitue aussi et surtout un moment de repos après un long temps de travail acharné. Elle marque donc les congés annuels de ces travailleurs hors pairs après plusieurs mois de labeur au bout desquels, ressortent de la terre, ce tubercule tant adulée au Togo et ailleurs.
Une fête importée »GBAGBA » qui était à sa 296 ème Édition cette année fut importée de Notsè, de la grande muraille « AGBOGBO ». Elle a été instaurée par les ancêtres qui ont eu l’idée de trouver un moment d’action de grâce, de repos et de réjouissances après de durs labeurs. Elle n’est donc rien d’autre qu’un »temps mort » dans le cours normal et régulier des travaux champêtres pour permettre aux travailleurs de jouir des premiers fruits, ou plutôt des premiers tubercules.
A l’époque, la fête « GBAGBA » durait quatre semaines et on jouait le tam-tam « GBAGBA » durant seize (16) jours. Aujourd’hui, la durée de la fête a été réduite considérablement à cause des réalités sociopolitique et religieuse. Elle est ainsi passée de quatre semaines à une seule et de seize(16) jours prévus pour jouer le tam-tam « GBAGBA » à trois(3) jours avec la sortie et la grande parade, le deuxième jour des festivités, de « APETOFIA » qui signifie en français « l’Homme-Tigre » qui est l’une des divinités marquantes de la fête « GBAGBA » [/et_bloom_locked]
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