La pandémie à coronavirus a déstabilisé l’économie mondiale. A l’instar de nombres de pays, le Japon a lui aussi fermé ses frontières réduisant ainsi les entrées et sorties ce qui fragilise son tourisme. Ce dernier a connu une chute de 99% entre avril 2019 et avril 2020. Le gouvernement nippon réfléchi actuellement sur un plan de relance du secteur.
Le coronavirus ne cesse de chambouler tout sur son passage. A ce jour au Japon, 16500 cas de contamination ont été recensés et 814 morts sont à déplorer. Pour limiter la propagation du virus, le gouvernement a interdit à environ 70 pays leur entrée en avril plongeant ainsi le tourisme. L’économie nippone est en grande partie basée sur le tourisme et occupe le 16ème rang sur la carte mondiale. Pour la relance du secteur, le gouvernement du Pays du Soleil Levant est actuellement en train de réfléchir sur un plan d’une valeur de 1.35 billion de Yen (environ 11.5, million d’Euro). Ce plan a pour objectif de convaincre les touristes de revenir, en payant la moitié des frais de voyage.
Même si le Japon reste ouvert à certains pays, les grandes restrictions et la peur de circuler font qu’il n’y a presque pas de voyageurs. Si l’offre parait séduisante, elle se confronte tout de même à deux problèmes majeurs : la confiance des touristes d’une part et celle des japonais de l’autre. Comme le rapporte Le Figaro (article du 21 mai 2020), des résidents étrangers au Japon ne peuvent même pas quitter le pays sous peine de ne pas pouvoir y revenir. A titre de comparaison, il y a eu seulement 200 chinois venus en avril au Japon contre 726 132 en avril 2019. Pareil pour la Corée du Sud avec 300 personnes venues contre 566 624 en avril 2019.
Le Japon compte mettre en œuvre ce programme dès la mi-juillet si bien sûr d’ici là, la situation évolue.
Le plan réussira-t-il à séduire les touristes et faire l’effet escompté ? Seule la providence le dira car pour le moment la situation du pays face à la pandémie n’est pas encore stable à moins que les touristes chinois et coréens décident de passer leurs vacances en quarantaine.
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