Amoureux des amoureux, c’est bien ce qu’il est, puisqu’il s’intéresse à leurs vécus, au point de leurs consacrer tout un livre. De passage justement à Lomé au mois d’août dernier pour la dédicace de « JE SUIS AMOUREUX(SE), QUE FAIRE ? », Magloire Kodjo AGBEGNIDO agronome de profession nous a accordé un bref entretien.
Camarade Salut ! : Bonjour Mr AGBEGNIDO ! Qui direz-vous que vous êtes ?
Magloire Kodjo AGBEGNIDO : Je suis Ecrivain du Royaume, passionné de Dieu et du leadership des Jeunes.
C.S ! : Parlez-nous de vos études et de vos expériences professionnelles.
M.K.A : Je suis un ingénieur agroéconomiste de formation. J’ai 10 ans d’expérience professionnelle comme expert en analyse des chaînes de valeur et expert en Agribusiness. J’ai travaillé au Togo mais aussi à l’étranger dont le dernier en date est celui d’expert en Agribusiness au Conseil Ouest-africain pour la Recherche et le Développement à Dakar au Sénégal.
C.S ! : Vous êtes une personne reconnue comme un entrepreneur et récemment auteur d’ouvrages. Dites-nous comment vous êtes arrivé à l’écriture ?
M.K.A : Je suis un passionné de l’enseignement. J’ai toujours aimé partager mes connaissances avec les autres. C’est ainsi que j’ai écrit un premier ouvrage sur « Comment écouter la voix de Dieu » qui servait à animer des études bibliques à l’école de dimanche dans mon église. Mais l’ouvrage que je viens d’écrire est né de mon travail de coaching des jeunes. J’ai constaté que les jeunes ont beaucoup de problèmes sentimentaux mais ont du mal à trouver les bonnes réponses à leurs interrogations. J’ai donc décidé de partager mes expériences avec eux à travers ce livre.
C.S ! : Justement, présentez-nous cette œuvre.
M.K.A : « JE SUIS AMOUREUX(SE), QUE FAIRE ? » est une œuvre utilitaire qui cible les jeunes, les parents ou encore leaders. Elle parle de la manière dont il faut se prendre pour gérer les sentiments amoureux. Elle donne des indicateurs du vrai amour, ensuite présente les éléments fondamentaux d’une relation durable et du célibat équilibré. Enfin, j’aborde comment démarrer et pérenniser une relation amoureuse.
C.S ! : Comment se fait la cohabitation entre votre actuel poste à Dakar et votre nouveau métier d’auteur ?
M.K.A : J’essaie de gérer les deux au même moment en consacrant une même proportion de temps à l’un comme à l’autre. Mais c’est une question de priorité et de discipline dans la manière de faire les choses.
C.S ! : Dites-nous les difficultés majeures que vous avez rencontrés dans cette entreprise de l’écriture ?
M.K.A : L’écriture est un domaine qui m’a toujours passionné donc je n’en ai pas eu. Mais la plu
s grande s’est révélée lors de la vente du livre. Je n’avais pas un plan précis de marketing au début de cette entreprise d’écriture. Donc, il fallait en définir rapidement ; heureusement que c’est un sujet d’actualité et qui intéresse les jeunes.
C.S ! : En quoi consiste votre leitmotiv pour avancer malgré les difficultés ? Pouvez-vous donner un conseil général à nos lecteurs qui rencontrent des difficultés dans quelque entreprise ?
M.K.A: Le désir de partager avec les autres m’a poussé à avancer. Je voulais que chaque jeune ait ce livre donc, je mettais les moyens. J’aimerais dire à ceux qui rencontrent des difficultés, qu’il faut que leurs ambitions soient tellement grandes que les problèmes n’arrivent pas à les dépasser ou à les engloutir.
C.S ! : L’édition d’un ouvrage nécessite des moyens financiers, comment vous vous y êtes pris ?
M.K.A : Aussi invraisemblable que ça puisse paraître, j’ai pris de mon salaire pour financer le travail. Ce n’était pas du tout aisé.
C.S ! : En tant qu’auteur, pouvez-vous nous parlez d’une des caractéristiques du métier d’écrivain qui vous procure de la joie ?
M.K.A : C’est la dédicace. C’est la période où vous sentez que vous transmettez des messages forts et puissants aux lecteurs.
C.S ! : Quels sont vos perspectives sur le long terme par rapport à cette carrière d’écrivain ?
M.K.A : J’aimerais publier un livre chaque année. D’ici 4 ans, je voudrais écrire sur les sujets de relation amoureuse puis travailler sur un autre aspect du leadership des jeunes.
C.S ! : Partagez avec nos lecteurs votre pire expérience en tant que travailleur à l’étranger.
M.K.A : Quand on sait que tu es un étranger dans un pays, tu es la cible potentielle de tous les abus surtout financiers. On te taxe 2 à 3 fois plus que l’autochtone. Cette manière d’agir pèse souvent sur la vie du travailleur…
C.S ! : Merci Monsieur AGBEGNIDO et bon vent dans vos différentes aventures
M.K.A : Merci à vous et que notre magazine aille de succès en succès
Très édifiant…Merci