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Maroc: Un fonctionnaire de police se suicide avec son arme de service

Partager sur Facebook Partager sur Whatsapp Partager sur Twitter Un fonctionnaire de police, de grade gardien de la paix, exerçant au commissariat de police de l’aéroport de Rabat-Salé, s’est suicidé ce mardi matin à son domicile sis au quartier El Menzeh, à Rabat, en faisant usage de son arme de service a indiqué la Direction […]

Un fonctionnaire de police, de grade gardien de la paix, exerçant au commissariat de police de l’aéroport de Rabat-Salé, s’est suicidé ce mardi matin à son domicile sis au quartier El Menzeh, à Rabat, en faisant usage de son arme de service a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Le service préfectoral de la police judiciaire a entamé les procédures nécessaires de constat et procédé aux prélèvements des indices matériels et preuves tangibles sur les lieux de l’incident dans l’attente du parachèvement de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent afin d’élucider les tenants et aboutissants de cet incident, a précisé la DGSN dans un communiqué.

Il faut dire que le suicide est un véritable fléau au Maroc. Le pays serait d’ailleurs en tête de liste du taux de suicide dans le monde arabe. Si les marocains peuvent être fiers de leurs exploits économiques et politiques notamment, il semble que les fondements de leur société ne soient pas à l’abri de critiques. Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, le royaume enregistre 800 suicides par an.  Un un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2017, à l’occasion de la Journée mondiale pour la prévention du suicide, indique que le suicide est la deuxième cause de décès, au Maroc, chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. Selon la même source, le taux de suicide au Maroc est de 5,3 pour 100.000 âmes. Et les statistiques vont crescendo.

Le corps de la police semble être particulièrement touché par le phénomène.

Immeuble de la DGSN (Maroc)

En mai 2017, le corps d’un fonctionnaire de Police avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée. Le corps, suspendu à une corde en plus des témoignages reçus auprès de l’entourage et de la famille ont fait privilégier la piste du suicide du fait que l’agent aurait vécu une crise psychique aiguë liée des problèmes sociaux. Plus tard en octobre, c’est un brigadier-chef  exerçant à Missour qui s’est donné la mort avec son arme de service. Le 3 Janvier 2018, c’est un autre policier qui lui fort heureusement n’est pas arrivé à passer à l’acte. L’homme, perché sur le toit de la préfecture de Police à Marrakech voulait mettre fin à ses jours.

L’OMS a fait plusieurs recommandations au pays afin de remédier à cet épineux problème. Elles sont notamment liées à l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

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