Voilà qui risque d’affoler plus d’un. Le 28 février a été déclaré mondialement journée sans Facebook, ce qui sous-entend qu’il faut se passer de Facebook au moins ce jour dans l’année. Pourquoi cette journée et quels sont alors ses intérêts ?
Ironie de l’histoire
Le réseau social auquel sont affiliées plus de 2,3 milliards de personnes occupe aujourd’hui une place importante, voire indispensable dans la vie de celles-ci. Même les entreprises n’arrivent plus à s’en passer. C’est dire que, passer une journée sans se connecter à Facebook reste un défi dans un monde hyper connecté.
Si ce n’est pas de l’ironie, qu’est-ce donc? La journée mondiale sans Facebook est l’initiative d’utilisateurs de Facebook lui-même afin de lutter contre la cyberdépendance c’est à dire cette incapacité qu’on certains (de plus en plus de personnes d’ailleurs) de vivre sans se connecter. Cette incapacité se manifeste même chez certains par leur tendance à l’isolement au cours de la période où ils n’ont pas accès à l’internet, à un changement d’humeur et à des difficultés de socialisation.
Les initiateurs entendent par cette démarche, démontrer à l’administration du réseau social, qu’en tant que client, elle dépend d’eux et non l’inverse. Assez prétentieux quand on sait que des millions de personnes n’arrivent pas à s’en passer ne serait-ce qu’une heure. Mieux, c’est toujours la première et la dernière chose faite dans une journée!
Mystère de la célébration
Une bonne partie des utilisateurs de ce réseau ignore l’existence de cette journée. Facebook est-il complice de ce fait? La présomption est légère mais une chose est certaine: c’est bien à son avantage. Et pas que de lui bien sûr. On imagine bien que pour ceux qui ont des activités lucratives sur le réseau et qui n’ont pas l’habitude de distinguer jours ouvrables et non-ouvrables, cette journée est tout sauf une aubaine. Ils pourraient la comparer à une journée chômée mais non payée dans la vie normale. Bonjour donc les manques à gagner!
Dans tous les cas, informés ou pas, le principe aujourd’hui est la liberté. Car il n’y a qu’une option qui puisse véritablement fonctionner pour aboutir à une journée sans Facebook: que le réseau ne soit pas fonctionnel. Ce sera pour certains le black-out et pour d’autres, la fin du monde.
Voulez-vous contribuer à la réussite de cette journée ? C’est simple ! Il suffit juste de ne pas vous connecter. Nous, autres, serons là pour vérifier.
