Agnès Antoinette Ntoumba, doctorante en Sciences biologiques est parmi les 20 Lauréates du Prix International L’Oreal-Unesco dans la catégorie Jeunes Talents. La scientifique camerounaise a retenu l’attention des organisateurs par ses recherches sur un pesticide 100% bio pour combattre les moustiques responsables du paludisme.
Cette chercheuse au laboratoire de biologie et physiologie des organismes animaux de l’université de Douala a été récompensée pour ses travaux. Ces recherches ont aboutie à l’élaboration d’un insecticide bio permettant de lutter contre l’anophèle femelle, l’agent vecteur du paludisme.
Sur le document de présentation des lauréates 2020, on peut lire : « En raison des nombreux cas de résistance observés après l’utilisation d’insecticides chimiques, elle est convaincue qu’il est urgent d’explorer de nouveaux axes de recherche via la synthèse verte, afin de mettre à profit le potentiel floral africain, tout en produisant des insecticides moins coûteux et plus respectueux de l’environnement »
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Le taux de mortalité du paludisme en Afrique dépassant largement celui du VIH Sida depuis des années, cette nouvelle est donc la bienvenue.
Crées depuis 1998, les “prix l’Oréal-Unesco pour les femmes et la science” ont distingué 112 lauréates donc 5 ont reçu le prix Nobel dans leurs domaines de compétence. Il s’agit de: Christine Nusslein-Volhard et Elizabeth Blackburn en médecine ou physiologie, Ada Yonath, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna en chimie.
Jules Adanlete
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