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Violences à l’égard des femmes, l’Hexagone bientôt dans la rue

Partager sur Facebook Partager sur Whatsapp Partager sur Twitter Il y a quelques jours encore, c’étaient les femmes togolaises qui étaient dénonçaient les violences dont elles sont victimes à l’appel du Collectif Non c’est Non. Rassemblées devant le ministère de la promotion de la femme le 4 Octobre à l’occasion d’une présence silencieuse, elles protestaient […]

Il y a quelques jours encore, c’étaient les femmes togolaises qui étaient dénonçaient les violences dont elles sont victimes à l’appel du Collectif Non c’est Non. Rassemblées devant le ministère de la promotion de la femme le 4 Octobre à l’occasion d’une présence silencieuse, elles protestaient contre un phénomène qui selon elles, ne fait que prendre de l’ampleur dans le pays.  »Non c’est Non » pouvaient t-on lire sur les pancartes. Même si la Ministre en charge de la promotion de la femme n’a pas été favorable à la réception de leur mémorandum, le hashtag du même nom (#NonCestNon) avait suffisamment inondé les réseaux sociaux.

En novembre prochain ce sont les femmes de l’hexagone qui entendent monter au créneau pour défendre les mêmes causes. Plus de six cent femmes leaders d’opinion, élues locaux, journalistes, syndicalistes et victimes viennent de lancer un appel à la population pour une marche contre les violences faites aux femmes en France et dans le monde le 24 Novembre prochain avec le hashtag suivant #NousToutes.

C’est à la faveur d’une tribune signée ce Lundi, que ces différentes personnalités ont souhaité attirer l’attention des dirigeants sur leurs responsabilités face à ce fléau. 126 femmes avaient été tuées par leurs compagnons, ex ou amants en 2016. Dans ce pays, l’une d’entre elles meurt tous les trois jours, victime des violences de son conjoint. Selon Caroline De Haas, militante féministe et signataire de la tribune, ces violences ne sont pas une  »fatalité ».  »On peut les faire reculer. On peut même les faire disparaître de notre société. Des millions de femmes en France sont victimes de violence. Si on descend toutes dans la rue et qu’on dit stop, on a le pouvoir, ensemble, d’arrêter ces violences.” clame t-elle avec conviction.

La date n’est pas anodine: il s’agit de la veille de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Pour rappel, c’est depuis le 17 Décembre 1999 que  par sa résolution 54/134, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ladite date fait référence à l’assassinat en 1960 des sœurs Mirabal (Patria, Minerva et María Teresa) par le dictateur dominicain Rafael Trujillo pour activisme politique et surtout du fait que l’une d’elles, Minerva en l’occurrence, avait refusé ses avances.

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