BNNIERE AUBOLOT
uni aa
1320x200
site 2
DK btp
MIG MOTORS TM WEB
BANIERE
WhatsApp Image 2024-03-15 at 12.56.48
WhatsApp Image 2024-03-15 at 12.56.06
previous arrow
next arrow
Chandelier

TOGO : Une école dans une ferme pour promouvoir l’agro-écologie, c’est le combat de 1200 jeunes togolais

Au Togo, nombre d’étudiants se plaignent du manque de cohérence entre leurs études et la réalité de leur futur métier. Pour pallier à cela, un regroupement de 1200 jeunes producteurs enseigne des pratiques agricoles durables sans engrais chimiques.

Erigée en pleine brousse, c’est une école sans tableau, sans bureau du prof. A la ferme-école Albarka, les classes se font aux champs ou dans les abris des animaux qui grandissent en liberté sur les douze hectares de ces terres lovées dans les collines de Tchavadi, au centre du Togo.

Ils apprennent par exemple les secrets de fabrication du biocharbon. Des écorces de noix de coco, de la paille et des branches, qui, après avoir été fumées dans un baril, viendront naturellement enrichir les terres et faire grandir les diverses cultures de l’exploitation.

« Ce biocharbon accélère la fabrication du compost. Il peut remplacer les engrais chimiques qui sont utilisés partout et en trop grande quantité dans nos champs », indique Assimou Ayabawe, l’un des enseignants de cette ferme-école et coordinateur du Réseau des jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo (Rejeppat).

Composée de 1 200 agriculteurs, cette structure a pour ambition de motiver les jeunes à s’intéresser à l’agriculture. Dans le but de faire leur comprendre qu’il est possible de vivre d’une agriculture durable.

Le Rejeppat, est l’initiateur de l’accroissement du  concept de fermes-écoles au Togo. Depuis trois ans, dix fermes se chargent de former les futurs patrons de l’agriculture écologique et familiale.

Dans la ferme-école, l’enseignement est composé de 90 % de pratique pour 10 % de théorie.

« Il y a urgence. Si on ne se réveille pas, le désert va continuer à avancer à cause de la disparition des espèces végétales et de l’appauvrissement croissant des sols. Il faut sensibiliser les générations qui viennent à la protection de l’environnement », explique M. Issifou.

Jules Adanlete

A propos de l'auteur

Jules ADANLETE

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour publier un commentaire